Dans l’avant-propos du numéro 1 de la revue .txt, on peut lire : « .txt est un espace d’écriture proposé aux étudiants de l’École supérieure d’art et design Grenoble-Valence. Les textes sont issus de leur projet de diplôme. Il ne s’agit donc pas, ici, de montrer leur production de design mais d’offrir à la lecture la partie documentaire, analytique, réflexive, qui fonde, nourrit leur travail de design. »

.txt a connu trois numéros. Le premier paru en 2013, le dernier en 2018.

Annick Lantennois et Samuel Vermeil, tous deux enseignants dans le département design graphique de l’Esad Grenoble-Valence ont animé la revue après en avoir défini le principe éditorial. Les éditions B42 ont assuré la publication de la revue et ont pris part à la définition du projet.

Le fonctionnement de la revue est resté à peu de choses près le même pour les trois numéros. Un comité éditorial composé d’enseignants, sélectionnait et accompagnait le travail d’écriture des textes. La conception éditoriale  — le dialogue entre la structuration de l’ouvrage et sa mise en forme   —, était assurée par des étudiants ou étudiantes, accompagnés par Samuel Vermeil. Si le format a varié d’un numéro à l’autre, ses dimensions sont toujours restées assez modestes : celles d’un livre de textes. 

À la lecture des avant-propos des trois numéros, on comprend que les animateurs de la revue plaçaient l’étudiant, sa recherche, au centre du projet. Pourtant .txt, sa structure éditoriale, ont été conçus pour l’essentiel par les enseignants eux-même. Ce qui peut ici sembler paradoxal est, au fond, une définition possible de la pédagogie : créer une structure accueillante au sein de laquelle l’étudiant ou l’étudiante puisse développer son travail en toute liberté. 

Enseigner ce serait créer un cadre propice au développement d’un travail, d’une recherche. Et créer une revue, aussi.